« Quatre danseureuses rendent un hommage fougueux aux espaces de fêtes, au clubbing et à la rencontre entre les corps qui naît dans ces ambiances hors du temps. Dans un continuum de mouvements et de pas, le dancefloor se fait politique.
Après leur duo féminin, punchy et combatif, Vidéo Club, et sa réinterprétation masculine sous le titre Vidéo Club – unloaded, Angelica Ardiot et Naomi Charlot, alias NANA MOVEMENT, enfoncent le clou de leur style énergique et frontal avec un quatuor. Ambiance bleutée et néons froids, boucles sonores et pulsation techno, Jamais la fin déploie sur la longueur une composition impeccablement écrite du corps sur le dancefloor. Dans un espace de rencontres et de croisements, d’échanges et de reprises de gestes, l’engagement et la dépense physique, l’impact corporel et la volonté farouche de tenir, maintiennent en tension permanente une partition chorégraphique millimétrée. Testant la limite sans jamais passer à l’excès, Jamais la fin libère la joie pure et brute de se sentir vivant. »
— Les Mots à l’œuvre